La compagnie des Âmes perdues
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Konrad Krieger

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Konrad Krieger Empty Konrad Krieger

Message  EG Lun 22 Jan - 17:25

Konrad n’est pas « homme « sentimental ». C’est pourquoi, il a rapidement perdu le compte des années. Si vous lui demandez son âge, il vous répondra que ceci n’a que bien peu d’importance. En effet étant dans la force de l’âge, il a toujours trouvé cette question stupide et déplacée. De plus, y répondre démentirait ses pensés. Ce qui va à l’encontre de son coté pragmatique. Epicurien dans l’âme, il a vite pris l’habitude de s’équiper du meilleur. Ho ! Non, non, pas le plus confortable, le plus efficient. Il serait inopportun de s’encombré de matériel inadéquat ou encore trop encombrant. Voyageur aventurier et joueur, il s’est très tôt trouvé une alternative au monde bien trop figé de son enfance.

A 14 ans, il propose à un marchant de l’accompagner sur les routes, de faire tout ce peu pour rendre le voyage le plus court et agréable possible. Après avoir fixé Konrad pendant bien trop longtemps pour un jeunot, le marchant itinérant décide de lui donner une chance. Je site : « Si tout se passe bien jusqu’à la prochaine ville, je te prends comme apprenti. Sinon, je te renvoie par la première caravane chez tes parents ! Ca te convient mon petit gars ? Tes parents, y sont où ? » Un peu nerveux Konrad a répondu au plus simple : « Mes parents, je m’en charge. Demain matin six heures si j’ai bien compris. Si je ne suis pas là, vous n’aurai qu’à partir sans moi ! ». Sur pris le marchand était resté les coi avant de répondre d’un simple hochement de tête accompagné d’un grognement d’assentiment.

Surpris par ce choix des plus abrupte et inflexible, ses parents, malgré eux, le laissèrent prendre la route et ce, non sans un certain soulagement. Non pas qu’il est un enfant difficile, ou encore incapable, mais par simple état de la précarité dans laquelle se trouve la famille. Une bouche de moins à nourrir est importante quand on doit compter. « Il ne mourra pas de faim » tentent de se rassurer ses parents incapable de faire un choix. Contient du poids que son choix impose à ses parent, Konrad cherche à les rassurer. « Je suis grand maintenant. Il est temps pour moi de faire des choix et de les assumer. Et puis, me suis-je déjà mis en danger sans une bonne raison ? » Voyant le regard de ses parents le fixer, il se remémore la fois où il s’était interposé entre un la fille du forgeron et un chien hargneux. Non sans mal, il avait réussi à le manœuvrer pour l’enfermer dans une réserve à charbon. Se frottant la cicatrice qu’il porte à la joue gauche, il reprend. « Enfin, … presque. »

Pragmatique incorrigible, Konrad se retrouve sans repère ni expérience. Désorienté, il se voit contraint de faire confiance à son intuition seule. Bien loin d’être un bon marchand, Konrad s’est vite retrouvé à brosser et à réparer toutes sortes de choses. Malgré la meilleure volonté qu’il puisse faire preuve, son travail s’avère médiocre à passable. Incertain de son choix, le marchand se dit qu’il est tombé sur l’idiot du village et se dit qu’il gagne de ne pas fatiguer sa brave bête de somme. Dès se jour, Konrad met pied à terre et s’occupe des aléas de la route et de toutes choses correspondant aux campements et à l’attelage au sans large du terme. Toujours engagé et motivé à trouver sa place dans l’expédition, il se découvre une compétence dans laquelle il est bon. Voire excellent. Puis, un jour de pluie sans soleil, le mercenaire qui les accompagne tomba malade et mourut suite à un manque de repos et de soins.

Ce jour, il découvre sa voix. La route qui est la sienne et qui l’emmènera de par le monde connu et plus loin encore ; le mercenariat ! Comme son voyage l’emmené bien plus proche du danger qu’il ne l’avait cru. Son attirance pour les armes les plus divers s’avère des plus judicieuses. Elle s’exprime en recherchant toujours l’arme la plus adapté au contexte. Après avoir passé en revu toutes les armes qu’un forgeron lui propose, il s’est décidé à choisir deux armes utilisées dans deux contextes différent. La première problématique est la distance, pour se faire, l’arc semble plus simple à se procurer et surtout le moins couteux. Alors que la seconde, le corps à corps, une bonne vieille épée ni trop lourde ni trop légère lui permettra de garder à distance les malvenus. A force de travail et d’entrainement physique et mental, la flèche devint le prolongement de sa vue et l’épée le prolongement de sa main. Après deux jours de travail à remplacer mercenaire perdu, le jeune homme s’avère enfin à ses aises.

A l’âge de 16 ans, le marchand lui propose officiellement de lui offrir son premier contact de travail. Dès lors, Konrad assurera la sécurité du convoi. Il sera en charge de prévoir les lieux de repos et d’assurer la subsistance en cas de besoin. C’est alors qu’il découvrit un secret des temps anciens, une ancienne façon de marquer les chemins pour les marchands itinérants. En effet, son voyage lui a offert maintes rencontres intéressantes. Lors de ces rencontre, lors que Ranald offrais un souffle subtile et joueur, certains secrets semblait pouvoir être partager. Chacun pensait ne jamais recroiser l’autre. De nos jours, ces campements ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils devaient être. Voire des fantômes esseulés. En effet, les anciennes routes furent détruites ou encore perdues il y a fort, fort longtemps. Les moyens de communication oubliés, perdu ou encore modifier pour le confort des lieux n’offre plus que des indications incertaines et plus piégeuses les une que les autres. C’est pourquoi, Konrad décida de reléguer ce savoir au second plan et de ne plus jamais s’y filler.

Le matin suivant sa 21ème année, un raid contre le convoi l’a obligé à rendre les armes et ainsi commencer gentiment à prendre la mesure de ce qu’est réellement la valeur des choses. Sans roulotte, sans quoi manger et une épée fêlée comme seule arme, Konrad et le marche durent reprendre la route. Le marchand, poussif trainait la patte tout au long du voyage. Essoufflé de se porter ou encore de devoir faire un effort de puis bien longtemps oublié, le marchand ralentissait tellement la cadence que le village n’était même pas en vue à l’arrivé du crépuscule. Une nuit rouge suivit cette journée noire. Des animaux affamés et démentiels ont surgie de la nuit pour les assaillir de toutes part. Le marchand blotti prêt du feu et terrorisé braillait telle un putois enragé. Quand à Konrad, il faisait feu de tout bois pour repousser l’assaillant traitre et mesquin. Lorsque le marchand repris un peu de contenance, le combat semblait basculer. Konrad crachait des ordres de mouvement tout en frappant et esquivant les assaillants mué par la rage d’Ulrik et l’énergie des démons. Dans un mouvement de recule, le marchand malhabile s’achoupa et signa le début de sa perte. C’est à cet instant que toute la meute se rua sur le marchand pour l’entrainer au fond de la forêt. Malgré toute la hargne et l’énergie du désespoir que Konrad faisait preuve, les agresseurs emportèrent le marchand dans les confins de la forêt. Puis tel un mirage, la scène s’évanouie. Au matin, Konrad mis deux petites heures pour atteindre le village de ….. et son bureau de milice. Les patrouilleurs, trop contient du danger, lui dirent qu’ils iront enquêter et s’ils ont de la chance, rapporteront le corps du défunt.

Dès lors, libre de ses choix et sans le sous, Konrad se testa aux divers métiers acceptable. Seul le jeu et la défense de ses idéo le faisait vibrer. Très vite, l’ennuie le gagna et malgré ses réticences justifiées, il se décida à reprendre la seule chose valable qu’il fasse avec plus ou moins de brio : le mercenariat.
Lors de ses périples, Konrad n’a pas eût beaucoup de temps ou encore d’occasion pour retrouver les siens. Enfin, je devrais dire les connaissances de son enfance. Son départ est arrivé, …, il y a si longtemps…

Les connaissances de son enfance se compose de sa famille de 8 frères et sœurs, des voisins (enfin si on peut dire ca, ce serait plutôt les habitants des deux autres bâtisses proche qui compose «le vieux poste » comme disent les habitants du hameau. En effet, son père est maréchal ferrant. Quand aux deux autres familles, une tient une auberge délabrée à laquelle de menu travaux ne ferait pas de mal et l’autre famille travaille comme une symbiose entre palefrenier et agriculteur. Pour finir, par ses camarades d’écoles qui ne partagent que le moment de pause bien trop court. Où il croise, sans le savoir, son futur ami de toujours et concile de guerre.

Le matin d’un jour d’été ou la chaleur darde déjà sa suffocante présence, un garçon se fait rosser par trois loubards bien plus âgés. Le théâtre de cet horrible passage à tabac surprend Conrad et le panier de livraison qu’il trimbale pour sa mère. Sans réfléchir, il pause le panier de pain et d’œufs qu’il doit livrer chez l’épicier. Puis, il bondit dans la mêlé pour se faire rétamer par le plus aguerri des trois qui venait de voire ses deux acolytes se faire allonger par le nouveau venu. Il a sauté dans le tas, sans réfléchir, en hurlant, frappant et ahanant tel un dément. Essoufflé par l’effort, les muscles ankylosé, il n’a pu éviter un coup en traitre qui le cueilli juste en dessous des côtes. Le souffle coupé pour la violence du coup, il ne vit même pas venir le deuxième coup. La douleur qui irradiait dans son ventre lui expulsa le reste d’air de ses poumons. Puis, il s’étale comme une loque dans une flaque de vomi qu’il n’a même pas senti sorti. Ce qui lui vaut deux coups de pied supplémentaire avant de perdre connaissance.

Deux jours plus tard, Konrad se réveille enguirlandé de bandage et battu par la douleur des coups de la défaite. Chaques mouvements lui rappellent à la vengeance et surtout au fait qu’il doit s’améliorer. Assis sur une chaise, un garçon chétif et décoré de bleus au sourire édenté l’observe avec respect et une impatience palpable. Tout à coup, il se lève et prend la poudre d’escampette avant de revenir avec un homme d’un certain âge. Cette personne est connue de Konrad, mais son mal de crâne lui interdit l’accès à cette information. L’homme parcheminé s’approche tout en secouant négativement la tête.

-Tu t’es encore battu pour une noble cause, je parie.

C’est à cet instant que le garçon vient se pauser à ses côtés en souriant de, presque, toutes ses dents.

-Oui, il m’a évité de finir en charpie. C’est une personne noble et d’un grand courage !

Suite à une expiration qui exprimait un reproche le vieil homme parle pour lui-même à haute voix.

-Peut-être … Mais une chose est sur, il ne sait vraiment pas choisir ses adversaires.

Le jeune garçon s’emporte et commence à débiter des propos, qui dit calmement auraient pu faire mouche, mais dans ces circonstances, ne le conduirent qu’à la porte de la chambre.

Les jours suivants, Carlo, maladroit et attentif aux moindres besoins de Konrad, aide ce-dernier dans les petits mouvements devenus compliqués. De plus, comme pour adoucir la douleur, Carlo paie sa dette de guerre en partageant de petits trésors. Tel qu’une friandise ou encore ses jeux préférés. Dès lors, ils sont devenus frères de guerre. Le guerrier et le conseiller comme il aime à s’appeler en concile.

Un jour de sa 17ème année, lors de son seul et unique retour, Konrad a le déplaisir de constater que son village à été décimé et que, selon les dires, aucun survivant n’a été décompté. Depuis ce tragique événement, Konrad milite pour que le monde soit plus juste et devienne meilleur.

Certaines rumeurs parlent du passage d’un répurgateur qui aurait décréter le village comme fricotant avec les forces impie, d’autres disent qu’un malheureux accident aurait eu lieu dû l’explosion d’un baril de liquide nouveau. Ceci aurait attiré le malheur et attisé la peur dans les villes d’importances. Quoi qu’il arrive la peur et le mystère pèse bien trop en cette période troublée.

Konrad incapable de réagir enfoui ce souvenir pesant et corrosif au fond de lui afin de pouvoir l’utiliser lorsqu’il aura suffisamment acquis d’expérience et de maturité afin de démêler cet embouglio poisseux et irritant. Il s’en veut d’avoir cru qu’on l’avait volontairement écarté de la famille. Il se voit revêche et méprisant lors du retour de sa dernière lettre. Se voyant seul et sans famille, il se déclara seul au milieu de tous, tout en comptant bien le rester afin de ne plus souffrir.

Mais depuis quelques temps, son voyage semble l’adoucir et la présence de personnes « proches » (enfin ne nous emportons pas trop), semble permettre à Konrad de se réaliser et ainsi de redécouvrir le mot attachement. Certes, le mot est fort, mais, il n’est pas si mal choisit.

Perdu, surpris et inquiet de cet état de fait, il préfère se la jouer côté opportuniste et pécunier afin de ne pas laisser paraitre cet état de fait. De temps à autre, lorsqu’il est certain que personne ne le remarque, il toise Sigrid d’un regard respectueux et triste. Un petit sourire en coin, il se demande pourquoi elle a fait ce choix si surprenant. Prêtresse, quelle drôle d’idée saugrenue ! En secouant la tête il se dit à lui-même : Croire en quelque chose de si aléatoire et qui n’offre que peu de réconfort, si peu de sécurité. C’est incroyable… . Dans la vie, il n’y a qu’une ou deux vraies choses, une bonne épée et être bien plus rusé que l’autre, ou, bien plus fort. Mais ceci est son choix et elle y met toute sa dévotion et ca, Konrad le respecte. Quand à Ambre, Konrad semble retrouver l’esprit revêche et la parole cinglante de son ami de toujours, Carlo. Certes bien des aspects change, mais certains trait semble un peu trop percer cette carapace que Konrad s’est forgé avec le temps. Sans raison apparente ni intérêt, Konrad la trouve presque attachante.

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